La Tête en Bas

La ferveur d'Australia Day

Le calendrier australien a été plutôt clément pour ma reprise du boulot, puisque j'ai eu droit à une semaine de 4 jours à peine après avoir recommencé à travailler. En effet, le week-end dernier était un week-end de 3 jours, vendredi étant jour férié. C'était l'Australia Day, la fête nationale du pays. On a passé une journée vraiment très agréable. Jean a profité du beau temps pour faire un golf 18 trous à 5mn de la maison et je me suis baladée dans les rues de Sydney pour mieux m'immerger dans l'ambiance de cette journée très spéciale et prendre quelques photos sur le vif... sans avoir l'air trop paparazzi.

En gros, pour vous planter le décor, les Australiens préparent cette journée pendant de longues semaines et les festivités se comptent par centaines. Côté gastronomique, c'est LE jour des barbecues à travers tout le pays (dans les supermarchés, même les steaks hachés sont en forme d'Australie ce week-end là!!). Côté réjouissances officielles, l'un des temps forts est le discours annuel d'une personnalité publique australienne sur l'état du pays, dans l'esprit du discours du Président des Etats-Unis sur le "State of the Union". C'est également lors de cette journée que sont élus l'Australien(ne) de l'Année et le/la jeune Australien(ne) de l'Année. Et le Premier Ministre John Howard organise une énorme cérémonie officielle pour congratuler en grande pompe les nouveaux immigrants ayant passé avec succès le test de citoyenneté australienne.

Du côté des festivités plus légères, c'est carrément la fiesta, il se passe des centaines d'événements pendant cette journée. A Sydney, le centre ville devient piéton, des concerts en plein air sont organisés aux quatre coins de la ville ainsi que des pique-nique et barbecues géants. Pas mal de DJ en plein air, aussi, qui mixent le Top 100 des morceaux de l'année dans les parcs. Une course de surf un peu spéciale a lieu en plein centre ville, des défilés de bateaux et courses de ferries sont organisés dans le port, ainsi que des concours de bateaux habillés aux couleurs du drapeau australien.

En l'occurence, c'est lui la véritable star de cette journée. Les Australiens sont hyper fiers de leur nation, de leur mode de vie, et tout le monde dans la rue arbore un drapeau ce jour-là. Les enfants se baladent avec des drapeaux dans la main, les bébés ne sont pas en reste car leurs poussettes aussi sont aux couleurs du drapeau, et côté vestimentaire c'est le défilé patriotique (T-shirts, casquettes, drapeau géant façon toge romaine, tatouages, et j'en passe). D'un point de vue français, l'ampleur du phénomène surprend un peu. Et en fait, je trouve ça plutôt super sympa, l'idée de pouvoir être fier de son drapeau de façon "casual", tout en faisant la fiesta. En France, ce genre de trucs n'arrive jamais, sauf tous les 4 ans pendant la Coupe du Monde de Foot!

Pour finir, petit flashback historique: le drapeau australien tel qu'on le connaît aujourd'hui a été créé le 1er janvier 1901, jour où les colonies britanniques d'Australie ont déclaré leur indépendence et se sont fédérées pour former le "Commonwealth of Australia". Le petit détail drôle, c'est que le dessin du drapeau a fait l'objet d'un appel à candidatures auprès des citoyens et que le gouvernement a alors reçu pas moins de 32 800 propositions de drapeaux!

Sinon, savez-vous pourquoi l'Australia Day est célébré le 26 janvier? Parce que la première flotte brittanique à envoyer des colons en Australie (à la fois pour sécuriser une zone stratégique dans le Pacifique et donner du lest aux prisons anglaises, surpeuplées) a touché terre à Sydney le 26 janvier 1788, après une traversée épique de plus de 8 mois. Cette flotte était composée de 11 navires ayant à leur bord plus de 1500 personnes, pour moitié des marins et des officiers, pour moitié des prisonniers et des prostituées. Auxquels se sont ajoutées environ 500 espèces animales, façon Arche de Noé. Autant vous dire que tout ça donnait un mélange plutôt explosif, entre mutineries, bagarres, rébellions, coucheries et pots-de-vin en tous genres. Heureusement, pour remédier à tout ça, le capitaine Arthur Phillip (il deviendra le premier Gouverneur des Nouvelles Galles du Sud, portrait ci-contre) avait pensé à tout et avait transformé l'un des 11 navires... en prison haute sécurité. Sympa, ce Phillip!

5 choses que vous ignorez peut-être sur Sydney

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un appel du pied virtuel de la part d'Eric, crème de la crème des bloggeurs, mon ancien boss chez Ketchum et, accessoirement, frère jumeau de Hedi Slimane (si, si, même silhouette, même addiction au total look noir). Pour ceux d'entre vous qui sont un minimum intéressés par les medias et les séries américaines, foncez voir son blog PR Land, il est vraiment top (patientez quelques secondes car la page met un peu de temps à s'afficher).

Le principe de cette patate chaude? Révéler sur son blog 5 choses que les gens ignorent de vous. Puis former une chaîne en demandant à 5 autres bloggeurs de révéler à leur tour 5 secrets sortis des fagots. Très sympa pour le lecteur, parce qu'en général il découvre des trucs plutôt cocasses sur les uns et les autres. Un poil plus compliqué quand la chaîne tombe sur vous parce qu'il faut se creuser la tête pour écrire des choses à la fois intelligentes, spirituelles et un minimum secrètes! Je vous invite à aller jeter un coup d'oeil ici sur le blog d'Eric, vous comprendrez mieux le principe de la chose (patientez là aussi quelques secondes). Mi flemmarde, mi en déficit de secrets intéressants, j'ai décidé de repousser à un peu plus tard l'écriture de ce billet sur "5 choses que vous ignoriez de moi avant de lire ce message" et ai décidé à la place de vous faire patienter en révélant 5 choses que vous ignorez sur Sydney... C'est parti mon kiki:

1. Qui l'eût cru? La chanteuse française Camille est en tête du Top-50. Les Sydney-siders l'adorent, ses 2 albums se vendent comme des petits pains et passent en boucle dans tous les bars branchés de la ville, pour eux Camille est "So Chic". D'ailleurs, pour info, Camille n'est pas la seule artiste française à séduire l'ouïe des Australiens et il n'est pas rare d'entendre Gainsbourg ou même Sanseverino dans les bars branchouilles de la ville.

2. Pour ceux qui ont l'intention de nous rendre visite, pensez à amener gousse d'ail et crucifix, la ville est littéralement gavée de chauve-souris. Et je ne parle pas de mini chauve-souris mais de bestiaux d'1 mètre d'envergure. J'ai pas encore repéré Batman et Robin dans cette foultitude mais je ne désespère pas.

3. Presque aussi nombreux que les chauve-souris... j'ai nommé les Français de Sydney. Hallucinant, le nombre de Français qu'il peut y avoir ici. Sans compter les touristes et backpackers, le nombre de Français qui vivent véritablement à Sydney est vraiment dingue, on se croirait à Londres. Pas une balade dans la rue, un trajet en bus ou un bar d'hôtel sans entendre parler Français autour de soi. J'invite les stratèges de Ségo et de Sarko à penser à nous séduire au cours des mois qui viennent, parce que d'ici à ce que le bureau de vote du Consulat Français de Sydney fasse pencher la balance lors des prochaines élections, façon Floride lors de l'élection Bush vs Al Gore, il n'y a qu'un pas!

4. A priori, pas de cause à effet avec le paragraphe précédent, mais le marché de l'immobilier de Sydney a grimpé en flèche ces dernières années, notamment à l'achat (la location reste à peu près abordable). Selon une étude américaine révélée cette semaine à la presse, l'achat d'une maison à Sydney représente l'intégralité de huit années d'un salaire moyen, contre 3 ans et demi de salaire en 1980. L'étude classe ainsi Sydney comme la 7ème ville du monde où l'achat d'une maison est le moins abordable, devant Hew-York et Londres, pourtant réputées pour l'extravagance de leur marché immobilier. Néanmoins, pour info, sachez que la ville de Sydney conteste le bien-fondé de ces résultats.

5. Avant de devenir Sydney, la ville s'appelait Port Jackson. Elle a été baptisée ainsi par le célèbre explorateur britannique James Cook (ci-contre), qui fut le premier Européen à découvrir l'Australie par sa côte Est, en 1770 (pour info, il n'a pas posé pied sur le sol australien mais s'est contenté de longer ses côtes). Le parlementaire Sir George Jackson était à l'époque le principal mécène des expéditions de James Cook, qui lui a ainsi rendu hommage en lui dédiant sa découverte.

Basket-ball night

Très sympa, samedi soir j'étais invitée par mes anciens collègues de Zebra à assister en loges VIP à un match de basket de l'équipe de Sydney, les "Sydney Kings". Ca avait lieu à l'Entertainment Center, l'équivalent du Zénith à Paris. J'ai passé une excellente soirée, très bon enfant. Bon, soyons clairs, question vitesse de jeu et ambiance dans les gradins, c'est pas la NBA... même si les Sydney Kings arborent les mêmes couleurs que les LA Lakers, jaune et violet. Le petit "plus" marrant, c'est que nous étions avec une mini-star locale, le jeune chanteur James Kannis, issu de la Star Ac australienne, en plein lancement de son premier album (je m'étais occupée de son programme RP quand j'étais chez Zebra). Et pour ne rien gâcher, l'équipe de Sydney a battu celle d'Adelaide a plates coutures. Go, Kings Go!!

Et en bonus: voici le lien vers le video clip de James Kannis. Je vous jure, c'est le même mec sur cette vidéo et sur mes photos à droite. Vive les stylistes et Photoshop! Mais bon, je vais pas lui jeter la pierre, il est plutôt sympa.

Le Water Bar du Blue Hotel à Woollomooloo

Hier soir, nous avons été boire un verre au "Water Bar", le bar du Blue Hotel, un hôtel chiquissime situé sur le quai de Woolloomooloo. Le "Water Bar" est l'un des clients de Jean et a été élu Meilleur Bar de l'Année par le quotidien Sydney Morning Herald et figure également dans le Top-10 des meilleurs bars du monde selon le magazine Conde Nast Traveller. Pour vous situer le décor, le "wharf" (quai) de Woolloomooloo est un ancien quai d'entrepôts reconverti en lofts et appartements design. Pour ne citer que lui, Russell Crowe habite ici quand il est de passage en Australie. Le long du quai se succèdent bars et restos trendy, face aux yachts de luxe amarrés sur le quai. Et bien sûr, le fameux hôtel "Blue" (anciennement le W Hotel), lieu adulé par tous les fans de "design hotels".

Nous avons passé un très bon moment avec Antoine et Céline, et les cocktails étaient top (de mon côté, un cocktail au Hennessy VS, avec du jus de poire frais, de la vanille de Madagascar et une touche de cannelle... à tomber par terre). Vraiment, allez jeter un petit coup d'oeil à la vidéo panoramique du Water Bar et à celle du wharf de Woolloomooloo, ça vaut le coup d'oeil!

BLUE Hotel Sydney, The Wharf at Woolloomooloo, 6 Cowper Wharf Road, Sydney NSW 2011.

www.tajhotels.com

Australian Open: les Français ont la cote!

Comme vous le savez sûrement, en ce moment se joue l'Australian Open à Melbourne. Je profite donc de mes derniers jours relax avant de recommencer à travailler pour me replonger un peu dans l'ambiance de Roland Garros. Ici, c'est vraiment très sympa, il y a des écrans géants partout pour suivre les matches, qui sont par ailleurs retransmis en intégralité à la télé. Pour les fans de tennis, c'est vraiment agréable de pouvoir suivre ces matches en direct parce qu'en France, à cause du décalage horaire, c'est quasi mission impossible de voir le moindre match de l'Australian Open, sauf entre 3 et 4h du mat' sur France 3...

La cerise sur le gateau? Les joueurs français ont une super cote auprès du public australien, donc ambiance garantie pendant leurs matches! Les Australiens ADORENT Mauresmo, et elle le leur rend bien. Pour rappel, c'est ici qu'elle a remporté son premier tournoi du Grand Chelem, l'année dernière. Mais la vraie coqueluche du public, c'est le jeune Gaël Monfils, qui vient de sortir le finaliste de l'année dernière, Marcos Baghdatis, dans un match d'anthologie. Y'a pas à dire, Gaël Monfils sait jouer avec le public, façon rock star, et ses cris et bonds en l'air pour s'auto-encourager après chaque point gagnant ont fait de lui le chouchou des medias.

A suivre au prochain tour, des supers matches avec les Français : Gaël Monfils contre Richard Gasquet, Grosjean (qui a sorti un super match en 5 sets au tour précédent) contre Nalbandian, ça promet, et Santoro (qui a sorti Arnaud Clément en 3 sets au tour précédent) contre Davydenko, la tête de série n°3.

News du front

Hello tout le monde! Je sais, ces temps-ci nous n'avons pas été très assidus côté blog, ma semaine a été pas mal busy à passer des entretiens. La bonne nouvelle, c'est que j'ai trouvé un super boulot et que je commence lundi prochain, donc je suis super contente, je vous en dirai plus très vite. Sinon, notre semaine a été bien remplie du côté des sorties, on prépare une petite vidéo. Nous avons passé une soirée au tournoi de tennis de Sydney, j'ai été voir quelques spectacles du Sydney Festival, nous sommes invités par le boulot de Jean à aller au cinéma en plein air ce soir, et demain soir je vais voir le nouveau spectacle de Stomp à l'Opéra de Sydney. Donc pas de souci, on se laisse pas abattre!! En attendant de vous donner des news plus détaillées, voici quelques photos de la plage de Maroubra, où nous avons passé un super dimanche, entre farniente, surf (pour Jean) et compèt de surf de petits gamins de moins de 10 ans, hallucinant leur niveau...

C'est trop bon d'être touriste! (by Myriam)

Ces jours-ci, je profite d'avoir du temps dans la journée entre mes recherches de boulot pour me balader un peu dans Sydney. Il y a quelques jours, j'ai fait un truc trop bon: j'ai joué la touriste de base, sans aucun complexe! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, quand on habite dans une ville, il semble y avoir une règle d'or implicite qui exige de nous le plus total snobisme envers le touriste. "Moi être ici chez moi, toi être touriste plouc non-civilisé, toi nous saoûler, toi te dépêcher de dépenser tout ton argent ici puis toi rentrer chez toi très vite". Ca donne à peu près ça. Et l'habitant local de pester contre les touristes qui parlent fort dans le métro, rallongent les queues aux caisses des Galeries Lafayette et prennent toutes les places de parking sur la plage de la Madrague (suivez mon regard, les Basques, car si à Paris nous aimons bien prendre les touriste de haut, avouez que vous êtes tout aussi doués dans ce domaine!!).   

Toujours est-il qu'à Sydney, on a un peu tendance à reproduire le même phénomène. Passés les premiers jours à arpenter la ville appareil numérique au bras, on range très vite baskets et appareils photo au fond du placard avec une seule envie: se fondre le plus vite possible dans la masse des autochtones. Opération camouflage digne des meilleurs épisodes d'ALIAS: on s'habille comme les authentiques Sydney-sidders, on met les mêmes tongs, les mêmes maillots de bain, on évite de parler français trop fort dans le bus et on dit "thanks, mate!" à tout bout de champ. Et last but not least, on fusille systématiquement du regard le premier employé de grand magasin qui reconnaît notre accent et nous demande si nous sommes des touristes en vacances. Et laissez moi vous dire... c'est bien dommage!! Parce que du coup, on n'a jamais notre appareil photo sur nous pour des petits clichés improvisés et on passe à côté d'attractions touristiques qui sont quand même super sympas...

Donc, pour revenir au début de mon histoire, je me suis fait une après-midi "rebelle": direction Circular Quay et l'Opéra de Sydney, avec visite guidée, en groupe, avec appareil photo. La totale!! Franchement, j'ai passé un super moment, très fun, très régressif, je recommande cette visite à tous ceux qui viendront nous voir à Sydney. Et accessoirement, l'Opéra est absolument magnifique, avec une architecture et une vue sur la baie à couper le souffle. J'épargne l'historique de l'Opéra (qui fête cette année le 50ème anniversaire de sa conception) à ceux qui sont pressés. Pour ceux qui ont un peu plus le temps, j'ai égrené dans l'album photo ci-contre les infos les plus intéressantes glanées auprès de mon guide / GO du jour.

Message personnel (by Myriam)

Juste un petit mot pour mettre fin aux rumeurs dont nous avons eu vent: quitte à en décevoir certains, non, je ne suis pas enceinte!!! Dans notre album photo du Nouvel An, il y avait en effet une photo où j'avais un petit bidon et où Jean avait sa main posée amoureusement... sur mon ventre, c'est malin. Bien entendu, j'ai viré la photo vite fait, bien fait, pour dissiper tout malentendu. L'explication du quiproquo est malheureusement super terre à terre: 1) nous sortions de table et avions mangé comme des chancres, 2) Noël + le Jour de l'An = 2 kilos en trop, 3) j'avais une ceinture bouffante, 4) je ne sais pas ce qui a pris à Jean de mettre sa main sur mon ventre, mais apparemment c'est un truc de famille nous a dit Mina, sa maman. Son frère avait la même pose sur ses photos de mariage, et pourtant Marie n'était pas enceinte! Promis, on se met au régime très vite et on sera plus vigilants à l'avenir sur le choix des photos qu'on met sur le blog!

Embouteillages de fin de week-end (by Myriam)

Qui n'a pas maudit les embouteillages parisiens de fin de week-end, au péage de Saint-Arnoux ou sur l'A1 à Porte de la Chapelle? Rassurez-vous, ici on a l'équivalent local. Sydney, c'est le pied, mais il faut quand même quelques inconvénients, sinon ça serait pas juste...

Ceci dit, j'ai dit "équivalent", pas identique. En effet, ici, comme les Sydney-siders se déplacent quasiment plus en bateau qu'en voiture le week-end, nos embouteillages de fin de week-end se passent... dans la Baie, sur l'eau et non sur la route. Le pare-choc contre pare-choc parisien devient dérive contre dérive, voile contre voile, gouvernail contre gouvernail. Et j'imagine que lorsqu'ils rentrent chez eux le dimanche soir par la baie, les Sydney-siders prévoyants ont dans leur musette les mêmes jeux et chansonnettes que nous pour occuper leurs enfants sur le pont arrière. 

Et donc un embouteillage de fin de week-end à Sydney, ça donne à peu près ça! Bon, OK, j'déconne, c'est mal... C'était juste pour avoir le plaisir de vous montrer quelques images VUES DEPUIS NOTRE BALCON (c'est ça le grand luxe) du départ de la régate Sydney-Hobart (Hobart étant la capitale de la Tasmanie, même si je me doute que vous le saviez déjà!). Ca s'est passé juste à la fin du week-end de Noël, et le spectacle était assez hallucinant, avec pas moins de 2000 bateaux sur la baie, dont des vieux gréements magnifiques. Juste pour vous replacer dans le contexte, la Sydney-Hobart dure environ 3-4 jours et est l'une des régates les plus difficiles au monde, avec la crème de la crème des skippers mondiaux. En plus d'un détroit diabolique à passer, le détroit de Bass, les conditions météo sont particulièrement corsées, avec des masses d'air chaud qui descendent des étendues désertiques du centre de l'Australie et qui viennent se fracasser contre les masses d'air froid venues tout droit du Pôle Sud. Comme si c'était trop simple, un puissant courant marin s'en mêle, qui descend le long des côtes australiennes et vient faire un joli bordel dans le détroit.

Bon, c'est à peu près toutes les explications techniques que vous tirerez de moi, Dieu sait que je suis loin d'être une déesse de la mer (à savoir, je vomis tripes et boyaux dès que je pose le pied sur un rafiot, on est bien loin de Vénus sortie des eaux...).

Pour vous faire envie!! (by Jean)

L'Australie tout le monde sait que c'est sympa. Mais il est important de vous rappeler que c'est l'été, qu'il fait beau, qu'il fait chaud et que la mer est d'un bleu sublime.

Le quotidien est très agréable. On va surfer après le boulot et le week-end également entre les plages de Bondi et Tamarama...

C'était juste pour vous donner encore plus envie de venir...(je sais c'est pas sympa). PS : j'espère qu'il fait pas trop froid en France!!