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30 mai 2008

Commentaires

Marithé

interessant en ...diable! j'étais persuadée que le diable de Tasmanie était une espèce déjà éteinte; j'ai dû passer un peu vite davant la salle des espèces disparues du museum d'histoire naturelle à Paris. C'est bien le vrai, c'est pas une variante, un cousin ??? tu m'interpelles là et je vais aller googler un peu pour voir d'ou vient mon erreur. Je te tiens au courant de cette enquête éminemment scientifique. Tu vois, tu suscites toujours par ce blog un questionnement quasi existentiel. surtout n'arrête pas!!!

Marithé

enquête scientifique (suite). Je le confesse, c'est bien une erreur de mes sens abusés qui m'a laissé croire à l'extinction de ce pauvre ..diable (c'est dur de résister). J'ai cherché sur le net, et j'ai entre autres trouvé cet article qui nous apprend de belles :

"Une étude menée par l'Institut national de mesures australien a mis en évidence la présence de produits chimiques toxiques, venant de retardateurs de flammes, dans les organismes de diables de Tasmanie. Ces produits chimiques qui permettent de retarder les flammes sont habituellement utilisés dans les ordinateurs, les literies ou encore les meubles. Une étude menée par l'Institut national de mesures australien sur 16 diables de Tasmanie a permis de démontrer dernièrement la présence de tels retardateurs de flammes toxiques dans leur organisme. Une pollution qui pourrait en partie expliquer la vague de cancers dont sont victimes les diables de Tasmanie.
Les quantités élevées d'éther d'hexabromobiphenyl (BB153), ainsi que de l'éther de decabromobiphenyl (BDE209), pourraient être à l'origine de ces cancers chez les animaux et de problèmes pour la reproduction chez les hommes, même si les scientifiques penchent plutôt pour un phénomène cumulatif, c'est-à-dire les effets croisés de plusieurs composés chimiques toxiques.
Ce qui est d'autant plus inquiétant que la Tasmanie reste une île protégée et peu industrialisée. La contamination par ces produits chimiques viendrait donc d'autres pays plus ou moins éloignés, comme cela avait déjà pu être mis en évidence lors d'études sur des ours polaires. Le Réseau international d'élimination des polluants organiques persistants (POP) demande qu'une enquête scientifique soit désormais menée sur les habitants de l'île de la Tasmanie eux-même."

Non seulement le diable est toujours vivant, mais en plus, le mal est parmi nous! Pauvre monde...

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