La Tête en Bas

Youpi, on a nos visas!!

Yes!!!! Après plusieurs mois d'attente et de procédures engagées par Jean et Moët-Hennessy Australia, nous avons enfin reçu nos visas permanents! Voila qui va grandement faciliter nos démarches locales auprès de la SECU et autres administrations. Accessoirement, pour nos "friends & families" qui nous manquent beaucoup, cela veut aussi dire qu'a priori, nous serons en Australie encore un petit bout de temps. Donc 1) promis, nous rentrons au pays en juin pour profiter de vous pendant 2-3 semaines, et 2) plus d'excuses pour que vous ne nous rendiez pas visite à un moment ou un autre!

Mon melting-pot pédestre

L'un de mes luxes quotidiens à Sydney, c'est de pouvoir aller bosser à pied tous les jours. Quand on a en tête le nombre de jours ensoleillés par an à Sydney, ça fait une grosse différence sur l'humeur générale! Ce trajet dure 20 minutes aller, 20 minutes retour, idéal pour se réveiller les sens et les neurones. Pas trop long, mais néanmoins j'ai l'impression de traverser la ville entière au cours de ce trajet plutôt folklo... Vous allez voir, une vraie échelle de Richter des classes sociales, sur moins de 2 kilomètres.

Pour commencer, tous les matins, je sors de notre petit appartement sur Onslow Avenue, dans le quartier très prisé d'Elizabeth Bay, en bordure de la baie de Sydney. Là, je bifurque à droite et me voilà dans Greenknowe Avenue. Je longe la "Manhattan Residence", une résidence archi chic, archi chère, avec des apparts à tomber parterre, des duplex avec terrasses, vue sur la baie, et piscine dans la résidence. Puis je débouche sur MacLeay Street, l'artère principale du quartier de Potts Point, point de ralliement des magasins design, et accessoirement capitale gay du Sydney branché. Je passe devant le petit bar-resto italien où les body-builders viennent prendre leur petit expresso du matin. Puis je passe devant le meilleur resto Thai du quartier, Opium Den, et devant "Papillotas", un centre de beauté très en vogue, spécialisé dans les épilations du torse et les épilations brésiliennes (pour ceux qui ne voient pas tout à fait ce dont il s'agit, je vais faire acte de pudeur et vous laisser faire quelques recherches sur Google). Quelques mètres plus loin, changement de décor: je passe devant une super librairie de quartier puis devant "Le Croissant d'Or", la boulangerie-pâtisserie française de Potts Point.

De là, on débouche dans Darlinghurst Road, l'artère principale du quartier de Kings Cross. Et là, la chute est brutale, surtout le matin, si jamais j'ai eu le malheur d'avoir un moment bucolique en passant devant "Le Croissant d'Or". C'est dingue comme en l'espace d'une rue, le paysage peut autant changer. C'est comme si Saint-Germain des Prés ou la rue de Turenne débouchaient d'un coup sur la Porte de la Chapelle, sous le périphérique. A toute heure du jour et de la nuit, Kings Cross est le quartier des sex-shops, des prostituées et des camés. Et quand je parle des camés, ici on fait pas dans la dentelle. Je vous parle de shootés au crack, complètement défaits, plein de tics, en manque dès 7h du mat... Forcément, après Potts Point et ses vitrines tout droit sorties du Marais, ça fout une claque tous les matins. Aucun danger pour autant, notez bien, toute cette faune est assez inoffensive. C'est juste une grand écart social plutôt violent.

Pourtant, dans la même rue, se trouve aussi l'un des meilleurs kiosques à journaux de la ville. Vous y trouverez tous les magazines étrangers, dont plein de magazines français, de Gala à Voici, en passant par Vogue, Numéro, Wad et Technikart. Accessoirement, c'est aussi le repaire de tous les modeux et modeuses de la ville, avec les magazines de mode les plus branchés du globe, tout droit importés de Paris, Londres, Milan et New-York. J'adore m'y arrêter 5 minutes pour feuilleter les derniers magazines.

Ensuite, au grand carrefour de Kings Cross, je tourne à droite dans William Street, LA rue des loueurs de voiture de Sydney. On y croise pas mal de touristes "backpackers", des jeunes qui se baladent à travers l'Australie avec leurs potes et qui viennent ici louer des vans un peu en ruine mais qui ne coûtent (forcément) pas trop cher. Forcément encore, ici on entend parler toutes les langues, et le matin mon paysage auditif passe allègrement de l'anglais au russe, en passant par le français et le suédois. Encore un peu plus loin, nouveau changement d'ambiance, je passe devant les vitrines alléchantes du concessionnaire Ferrari et Maserati de Sydney. Et si, si, même à 9h du mat en semaine il y a des gens pour acheter ces voitures (ou tout du moins pour faire semblant d'être intéressés et de pouvoir se le permettre).

Et je suis presque arrivée. Toujours sur William Street, je traverse Bourke Street et Crown Street, les 2 artères principales du quartier bobo de Surry Hills. Après avoir dépassé les loueurs de voitures Budget et Avis, je tourne à gauche dans Riley Street, où se trouve mon bureau, SPIN Communications. Là, je passe devant une agence concurrente, ARC Factory, très branchée mode, puis devant un resto vietnamien très sympa, "Lamien", et me voilà au 62 Riley Street. Badge, ascenseur, 2ème étage, et me voilà prête à bosser. Je papote un peu avec mes collègues: retour dans le temple de la mode et de la branchitude, la boucle de Potts Point est bouclée, j'ai fait mon petit tour du monde social en 20 minutes... 

Big Wave Award

Damon Eastaugh, 43 ans, viticulteur en Australie Occidentale et... surfeur invétéré depuis toujours, vient de remporter 20 000 dollars et le prix de la plus grosse vague de l'année. Un monstre de près de 16 mètres de haut, surfé le 5 juillet dernier. Cliquez sur la photo ci-contre pour l'agrandir, vous verrez, c'est assez impressionnant. Et apparemment, la vague était tellement puissante et rapide que Damon Eastaugh, sous la pression, la trouille et l'adrénaline, a contracté ses mâchoires au point de se casser des dents... qu'il a recrachées une par une en arrivant sur la terre ferme après ce ride d'anthologie! Jean, à ton tour?!

1/4 d'heure poétique: Queen Mary 2

Hello tout le monde! Désolée de n'avoir pas trop donné de news ces derniers temps. La semaine dernière a été plutôt rock'n'roll pour nous... Jean est parti 4 jours en séminaire dans le Queensland, avec tout Moët Hennessy Australia, et donc pas mal de boulot en amont. Et de mon côté, c'était un peu la folie furieuse au boulot, avec une énorme présentation à eBay ce matin, qui potentiellement peut nous faire gagner pas mal d'argent... ou licencier 3 personnes ; - (

Toujours est-il que promis, j'ai plein de news et d'histoires sympas à vous raconter et je vais rattraper le temps perdu cette semaine!

  En attendant, je voulais juste partager avec vous un moment assez magique du début de semaine dernière. Mardi dernier, comme toute la semaine dernière d'ailleurs, je me suis réveillée assez tôt, vers 6h du mat, pour bosser sur ma présentation pour eBay. Donc autant vous dire, plutôt dans le gaz et pas au top de ma forme. Et là, surprise, surprise, j'ai eu droit à un réveil en beauté.

Je vous plante le décor: direction le balcon, vue sur la baie de Sydney, lever de soleil, le ciel oscillant entre le rose et le violet. Enooooorme coup de corps de brume. J'écarquille un peu les yeux, pas sûre d'être tout à fait réveillée ou d'être encore en train de rêver. 6h du matin: pas moins de 300 bateaux sur l'eau, 10 hélicos, et le Queen Mary 2 qui fait son entrée dans la baie... Raaahhhh... Dieu sait qu'a priori je ne suis pas une fan invétérée des trésors de la marine nationale, mais là c'était quand même magique... Voilà, c'était mon quart d'heure poétique du jour. J'ai tourné une très courte vidéo du balcon histoire de vous donner un petit aperçu mais je ne sais pas si ça va donner grand chose...

Le reste de la journée de mardi dernier a été un peu moins poétique, cependant, puisque la ville a tourné au chaos total lorsque l'autre paquebot géant Queen Elisabeth 2 est venu rejoindre le Queen Mary 2 dans le port de Sydney. Pas moins de 200 000 personnes se sont pressées sur le port pour venir voir les molosses et la ville a été complètement paralysée pour la journée. Embouteillages géants, des queues de plusieurs heures pour attraper un bus, un métro, un train ou un ferry, des centaines de travailleurs ont passé la nuit dehors, ne pouvant pas rentrer chez eux... Un jour de grève SNCF + RATP à Paris, mais en pire. Mais apparemment, les autorités n'avaient rien vu venir! Résultat des courses: plusieurs démissions gentiment forcées au sein du ministère des transports...

LOTUS ou la déesse des cocktails

Le week-end dernier, nous sommes allés prendre un verre et dîner au LOTUS, un endroit vraiment super sympa, à 5 minutes à pied de la maison. Promis, tous ceux qui viennent nous rendre visite à partir de maintenant auront droit à un détour par LOTUS dès leur arrivée à Sydney, histoire de bien récupérer du décalage horaire (!) et de se mettre tout de suite dans l'ambiance de Sydney.

Au resto, côté menu on trouve de très bons poissons et la cuisson des viandes est apparemment très réussie (dixit Jean, je ne suis pas la mieux placée pour juger de la cuisson d'une viande, moi qui dois en manger environ 4 fois par an...). La chef est une femme talentueuse, Lauren Murdoch, assez réputée dans le milieu de la gastronomie à Sydney.

Côté bar, c'est là que ça se passe. La barmaid, Alexx Swainston, est une TUEUSE des cocktails. Elle maîtrise sa carte des cocktails sur le bout des doigts, connaît par coeur l'historique des spiritueux et des bars depuis 1850 et vous raconte une petite anecdote sur chaque cocktail qu'elle vous sert. C'est bien simple, elle est tellement douée que pendant la petite heure qu'on a passée au bar avec Jean, on n'a quasiment vu personne commander un cocktail après l'avoir choisi sur la carte. La plupart des clients communiquaient juste à Alexx leurs goûts en matière d'arômes et d'alcool (type j'aime plutôt les cocktails avec des notes d'agrumes, courts, ou bien j'aime plutôt les cocktails allongés, au goût fruité...) et elle leur concoctait un truc sur mesure tout en leur expliquant pourquoi elle avait choisi ça pour eux. En plus, très pro, même quand le bar est hyper speed avec des commandes toutes les 30 secondes, Alexx semble toujours trouver le temps de papoter de tout et de rien avec les clients déjà servis, en leur demandant si tout va bien, si le cocktail leur plaît, etc. Top!!

Ce n'est donc pas un hasard si le bar du LOTUS a été sacré Meilleur Bar 2005 par le magazine "Australian Gourmet Traveller", Cocktail List of the Year par le "Bartender Magazine" Awards 2006 et qu'Alexx Swainston a été sacrée vainqueur en 2005 des concours "Plymouth Gin Mixxology" et "National Glenfiddich Untouchable". Allez, pour vous donner l'eau à la bouche, voici une petite sélection des cocktails servis par Alexx au Lotus:

negroni 16
a great example of “the simple things in life are often the best”. equal measures of gin, campari & cinzano rosso, stirred on the rocks and finished with a twist of both lemon & orange. the italian count camillo negroni went about town ordering this specific drink incessantly in florence in the 20s, until the drink was popularised & forced amongst the company of the great classics.

hibiscus and fresh vanilla daiquiri 16
hibiscus elixir, madagascar vanilla bean, passionfruit, appleton v/x, vanilla liqueur and fresh lime…each ingredient from a different continent!

lotus espresso 16
a rather classy caffeine kick with wyborowa vodka, coffee liqueur, maple syrup and a freshly drawn espresso, served ‘up’.

el caballito 17
a beautifully textured potation of poached pear, herradura silver, fresh lemon and sugar with a touch of bitters served with a smoked cinnamon quill. there’s a cute story behind the name.

the dino 19
“flame of love” martini, created for dean martin at chasens restaurant in LA in the 1950’s. a vodka martini poured into a glass coated with tio pepe fino and made deliciously fragrant with the flaming of several orange zests around the glass. enhanced by the crisp, floral characters of grey goose vodka.

LOTUS Bar, 22 Challis Avenue, Potts Point, Sydney.

www.merivale.com/lotus/

On s'laisse pas abattre!

Que vois-je dans mon frigo, hier soir, en rentrant du bureau?? Des bouteilles de Dom Pérignon et de Dom Ruinart Rosé en veux-tu en voilà, par monts et par vaux, à va l'vau l'eau (euh... pour ceux qui douteraient de mon français, rassurez-vous, je "parle bien la France", c'est une private joke avec Gad Elmaleh).

Trop contente, je me dis que Jean fait quand même les choses bien, à deux jours de la Saint-Valentin, et je savoure à l'avance notre tête à tête langoureux de mercredi soir. Fausse alerte! J'ai fait ma Susan de Desperate Housewives et je me suis emballée pour rien... En fait, Jean (de sortie pour le boulot hier soir avec un collègue venu de France pour quelques jours) m'a passé un petit coup de fil pour me prévenir que les bouteilles en question étaient en fait stockées à la maison pour quelques heures tout au plus, destinées à une dégustation de boulot le lendemain matin, avec le même collègue. O tristesse, ô desespoir, ô déception!! Du coup j'ai noyé mon chagrin en solo, devant un verre de jus d'orange et un DVD de Desperate Housewives... Heureusement, Jean a été grand seigneur en rentrant de sa journée de boulot et on s'est quand même bu quelques petites coupettes en amoureux. Ben oui, faut bien compenser toutes les difficultés de la vie à Sydney ; - )

Merci pour l'Opéra!!

Hello tout le monde! Vous vous souvenez, en septembre dernier, pour notre fête de départ, vous nous aviez très gentiment offert 2 places pour l'Opéra de Sydney? Et ben ça y est, nous avons enfin pu en profiter. Nous avons été voir le Mariage de Figaro vendredi dernier et nous avons passé une très bonne soirée.

Vraiment, merci beaucoup, les places étaient vraiment top : nous étions hyper bien placés, au 2ème rang. Et tenez-vous bien, Jean n'est pas parti avant la fin du spectacle, il est resté jusqu'au bout... et il a même apprécié la soirée! La mise en scène était plutôt marrante, la musique très bien exécutée, et les voix pas mal du tout. Bon, en termes de voix et de casting on sent quand même une différence de standing avec les plus grands opéras européens et américains, mais c'était quand même super sympa!

La ferveur d'Australia Day

Le calendrier australien a été plutôt clément pour ma reprise du boulot, puisque j'ai eu droit à une semaine de 4 jours à peine après avoir recommencé à travailler. En effet, le week-end dernier était un week-end de 3 jours, vendredi étant jour férié. C'était l'Australia Day, la fête nationale du pays. On a passé une journée vraiment très agréable. Jean a profité du beau temps pour faire un golf 18 trous à 5mn de la maison et je me suis baladée dans les rues de Sydney pour mieux m'immerger dans l'ambiance de cette journée très spéciale et prendre quelques photos sur le vif... sans avoir l'air trop paparazzi.

En gros, pour vous planter le décor, les Australiens préparent cette journée pendant de longues semaines et les festivités se comptent par centaines. Côté gastronomique, c'est LE jour des barbecues à travers tout le pays (dans les supermarchés, même les steaks hachés sont en forme d'Australie ce week-end là!!). Côté réjouissances officielles, l'un des temps forts est le discours annuel d'une personnalité publique australienne sur l'état du pays, dans l'esprit du discours du Président des Etats-Unis sur le "State of the Union". C'est également lors de cette journée que sont élus l'Australien(ne) de l'Année et le/la jeune Australien(ne) de l'Année. Et le Premier Ministre John Howard organise une énorme cérémonie officielle pour congratuler en grande pompe les nouveaux immigrants ayant passé avec succès le test de citoyenneté australienne.

Du côté des festivités plus légères, c'est carrément la fiesta, il se passe des centaines d'événements pendant cette journée. A Sydney, le centre ville devient piéton, des concerts en plein air sont organisés aux quatre coins de la ville ainsi que des pique-nique et barbecues géants. Pas mal de DJ en plein air, aussi, qui mixent le Top 100 des morceaux de l'année dans les parcs. Une course de surf un peu spéciale a lieu en plein centre ville, des défilés de bateaux et courses de ferries sont organisés dans le port, ainsi que des concours de bateaux habillés aux couleurs du drapeau australien.

En l'occurence, c'est lui la véritable star de cette journée. Les Australiens sont hyper fiers de leur nation, de leur mode de vie, et tout le monde dans la rue arbore un drapeau ce jour-là. Les enfants se baladent avec des drapeaux dans la main, les bébés ne sont pas en reste car leurs poussettes aussi sont aux couleurs du drapeau, et côté vestimentaire c'est le défilé patriotique (T-shirts, casquettes, drapeau géant façon toge romaine, tatouages, et j'en passe). D'un point de vue français, l'ampleur du phénomène surprend un peu. Et en fait, je trouve ça plutôt super sympa, l'idée de pouvoir être fier de son drapeau de façon "casual", tout en faisant la fiesta. En France, ce genre de trucs n'arrive jamais, sauf tous les 4 ans pendant la Coupe du Monde de Foot!

Pour finir, petit flashback historique: le drapeau australien tel qu'on le connaît aujourd'hui a été créé le 1er janvier 1901, jour où les colonies britanniques d'Australie ont déclaré leur indépendence et se sont fédérées pour former le "Commonwealth of Australia". Le petit détail drôle, c'est que le dessin du drapeau a fait l'objet d'un appel à candidatures auprès des citoyens et que le gouvernement a alors reçu pas moins de 32 800 propositions de drapeaux!

Sinon, savez-vous pourquoi l'Australia Day est célébré le 26 janvier? Parce que la première flotte brittanique à envoyer des colons en Australie (à la fois pour sécuriser une zone stratégique dans le Pacifique et donner du lest aux prisons anglaises, surpeuplées) a touché terre à Sydney le 26 janvier 1788, après une traversée épique de plus de 8 mois. Cette flotte était composée de 11 navires ayant à leur bord plus de 1500 personnes, pour moitié des marins et des officiers, pour moitié des prisonniers et des prostituées. Auxquels se sont ajoutées environ 500 espèces animales, façon Arche de Noé. Autant vous dire que tout ça donnait un mélange plutôt explosif, entre mutineries, bagarres, rébellions, coucheries et pots-de-vin en tous genres. Heureusement, pour remédier à tout ça, le capitaine Arthur Phillip (il deviendra le premier Gouverneur des Nouvelles Galles du Sud, portrait ci-contre) avait pensé à tout et avait transformé l'un des 11 navires... en prison haute sécurité. Sympa, ce Phillip!

5 choses que vous ignorez peut-être sur Sydney

Il y a quelques semaines, j'ai reçu un appel du pied virtuel de la part d'Eric, crème de la crème des bloggeurs, mon ancien boss chez Ketchum et, accessoirement, frère jumeau de Hedi Slimane (si, si, même silhouette, même addiction au total look noir). Pour ceux d'entre vous qui sont un minimum intéressés par les medias et les séries américaines, foncez voir son blog PR Land, il est vraiment top (patientez quelques secondes car la page met un peu de temps à s'afficher).

Le principe de cette patate chaude? Révéler sur son blog 5 choses que les gens ignorent de vous. Puis former une chaîne en demandant à 5 autres bloggeurs de révéler à leur tour 5 secrets sortis des fagots. Très sympa pour le lecteur, parce qu'en général il découvre des trucs plutôt cocasses sur les uns et les autres. Un poil plus compliqué quand la chaîne tombe sur vous parce qu'il faut se creuser la tête pour écrire des choses à la fois intelligentes, spirituelles et un minimum secrètes! Je vous invite à aller jeter un coup d'oeil ici sur le blog d'Eric, vous comprendrez mieux le principe de la chose (patientez là aussi quelques secondes). Mi flemmarde, mi en déficit de secrets intéressants, j'ai décidé de repousser à un peu plus tard l'écriture de ce billet sur "5 choses que vous ignoriez de moi avant de lire ce message" et ai décidé à la place de vous faire patienter en révélant 5 choses que vous ignorez sur Sydney... C'est parti mon kiki:

1. Qui l'eût cru? La chanteuse française Camille est en tête du Top-50. Les Sydney-siders l'adorent, ses 2 albums se vendent comme des petits pains et passent en boucle dans tous les bars branchés de la ville, pour eux Camille est "So Chic". D'ailleurs, pour info, Camille n'est pas la seule artiste française à séduire l'ouïe des Australiens et il n'est pas rare d'entendre Gainsbourg ou même Sanseverino dans les bars branchouilles de la ville.

2. Pour ceux qui ont l'intention de nous rendre visite, pensez à amener gousse d'ail et crucifix, la ville est littéralement gavée de chauve-souris. Et je ne parle pas de mini chauve-souris mais de bestiaux d'1 mètre d'envergure. J'ai pas encore repéré Batman et Robin dans cette foultitude mais je ne désespère pas.

3. Presque aussi nombreux que les chauve-souris... j'ai nommé les Français de Sydney. Hallucinant, le nombre de Français qu'il peut y avoir ici. Sans compter les touristes et backpackers, le nombre de Français qui vivent véritablement à Sydney est vraiment dingue, on se croirait à Londres. Pas une balade dans la rue, un trajet en bus ou un bar d'hôtel sans entendre parler Français autour de soi. J'invite les stratèges de Ségo et de Sarko à penser à nous séduire au cours des mois qui viennent, parce que d'ici à ce que le bureau de vote du Consulat Français de Sydney fasse pencher la balance lors des prochaines élections, façon Floride lors de l'élection Bush vs Al Gore, il n'y a qu'un pas!

4. A priori, pas de cause à effet avec le paragraphe précédent, mais le marché de l'immobilier de Sydney a grimpé en flèche ces dernières années, notamment à l'achat (la location reste à peu près abordable). Selon une étude américaine révélée cette semaine à la presse, l'achat d'une maison à Sydney représente l'intégralité de huit années d'un salaire moyen, contre 3 ans et demi de salaire en 1980. L'étude classe ainsi Sydney comme la 7ème ville du monde où l'achat d'une maison est le moins abordable, devant Hew-York et Londres, pourtant réputées pour l'extravagance de leur marché immobilier. Néanmoins, pour info, sachez que la ville de Sydney conteste le bien-fondé de ces résultats.

5. Avant de devenir Sydney, la ville s'appelait Port Jackson. Elle a été baptisée ainsi par le célèbre explorateur britannique James Cook (ci-contre), qui fut le premier Européen à découvrir l'Australie par sa côte Est, en 1770 (pour info, il n'a pas posé pied sur le sol australien mais s'est contenté de longer ses côtes). Le parlementaire Sir George Jackson était à l'époque le principal mécène des expéditions de James Cook, qui lui a ainsi rendu hommage en lui dédiant sa découverte.

Basket-ball night

Très sympa, samedi soir j'étais invitée par mes anciens collègues de Zebra à assister en loges VIP à un match de basket de l'équipe de Sydney, les "Sydney Kings". Ca avait lieu à l'Entertainment Center, l'équivalent du Zénith à Paris. J'ai passé une excellente soirée, très bon enfant. Bon, soyons clairs, question vitesse de jeu et ambiance dans les gradins, c'est pas la NBA... même si les Sydney Kings arborent les mêmes couleurs que les LA Lakers, jaune et violet. Le petit "plus" marrant, c'est que nous étions avec une mini-star locale, le jeune chanteur James Kannis, issu de la Star Ac australienne, en plein lancement de son premier album (je m'étais occupée de son programme RP quand j'étais chez Zebra). Et pour ne rien gâcher, l'équipe de Sydney a battu celle d'Adelaide a plates coutures. Go, Kings Go!!

Et en bonus: voici le lien vers le video clip de James Kannis. Je vous jure, c'est le même mec sur cette vidéo et sur mes photos à droite. Vive les stylistes et Photoshop! Mais bon, je vais pas lui jeter la pierre, il est plutôt sympa.