Pfiou... Un mois entier sans blog, c'était dur de tenir, j'ai failli craquer à un moment et écrire une petite note, mais au final j'ai tenu bon!
Bon, je sais c'est un peu nul comme excuse... c'est vrai que le mois d'octobre n'était pas trop synonyme de blog du côté de Sydney. Mais bon tout va bien! On a la pêche, il fait beau et chaud, beaucoup de boulot mais ça va mieux qu'au mois d'août / septembre, c'est quand même un peu plus vivable. Jean est dans la dernière ligne droite avant Noël, c'est toujours une période clé pour le champagne donc il ne s'ennuie pas. De mon côté, je m'amuse bien aussi, entre mes clients alcoolisés (Campari et Glenfiddich), mes clients chevelus (Hair Expo Sydney) et mes clients Playstation-isés (on travaille sur le lancement de nouveaux jeux sur Nintendo DS et Grand Theft Auto 3). On s'est mis aussi à la recherche d'apparts, histoire de trouver un truc un peu plus grand. Sinon, on se prépare un petit week-end sympa à Byron Bay, à 1 heure d'avion au nord de Sydney, la Mecque des surfeurs en Australie, des plages et des vagues de rêve... Et puis on a fait notre première déclaration d'impôts en Australie. Beaucoup plus sympa qu'en France. En fait, nos impôts sont prélevés directement à la source tous les mois (sur notre salaire), donc pas de mauvaise surprise en septembre / octobre. Cerise sur la gâteau, lorsque l'on finit sa déclaration en ligne, la somme totale qui s'affiche n'est pas l'argent que l'on doit encore verser mais l'argent que l'Etat a trop prélevé sur nos salaires. Donc nous allons chacun toucher environ $4000 de "rattrapage". J'adore le concept!
Et puis pour finir, nous avons soufflé la semaine dernière notre première bougie d'anniversaire. Et oui, ça fait déjà 1 an que nous sommes à Sydney... et donc 1 an que ce blog existe (par intermittence, c'est vrai que je ne suis pas toujours hyper assidue). Ca paraît dingue!! C'est passé assez vite finalement, même si l'année n'a pas été de tout repos. Happy birthday to nous, happy birthday to nous!!
08:13 dans Vie Quotidienne | Lien permanent | Commentaires (1) | TrackBack (0)
Le week-end dernier, alors que je feuilletais quelques vieux ELLE de cet été envoyés par ma chère Maman (ben oui, faut bien se tenir au courant...), je suis tombée sur un édito d'Alix Girod de l'Ain qui m'a fait doucement rigoler. C'était un billet d'humeur sur les "Himbos" (contraction de "him", "lui" en anglais, et de Bimbo), à savoir les bimbos au masculin, ces mecs super bien foutus, accros aux salles de gym, au bronzage tandoori et pas totalement contre le statut d'hommes-objets. Et Alix de s'extasier sur cette capacité de la langue anglais à forger de nouveaux mots, de nouveaux concepts...
Alix, ma poulette, j'a-do-re de ce que tu fais, vraiment, mais de toi à moi, un stage éclair à Sydney pour mettre à jour ton stock de vocabulaire sur les nouveaux concepts féminin / masculin ne serait pas superflu. Car en l'occurrence, s'il y a bien une ville qui est passée maîtresse dans l'art des frontières fluctuantes et "open bar" entre le masculin et le féminin, c'est Sydney...
Par exemple, est-ce que vous connaissiez le concept des "mannies"? C'est la contraction des mots "man" (homme en anglais) et "nannies" (les nounous à la Mary Poppins). Il s'agit donc des hommes-nounous, et apparemment ils sont nombreux dans le pays à s'inspirer de Tony Michelli / Danza dans feu "Madame est servie".
Idem, je viens d'apprendre l'existence du mot "boyzilian". Ca vous dit quelque chose? Boyzilian, c'est la contraction des mots "Boy" et "Brazilian", ou "brésilien", le mot anglais qui désigne l'épilation intégrale du maillot. Sydney étant la capitale gay la plus funky du monde, et une ville où l'on est en maillot de bain toute l'année ou presque, un véritable marché s'est créé autour des épilations du torse... et autres régions capillaires.
Pour finir, juste pour le fun, je viens aussi d'apprendre le sens du mot "tranny" ou "trannies". Vous vous souvenez, l'australien a aussi une facheuse tendance à systématiquement utiliser des raccourcis pour certains mots du quotidien, comme "hubby" pour "husband" (mari en anglais) ou "bub" pour "baby" (bébé en anglais). Dans la même veine, "tranny" est le diminutif affectif pour "transvestites" ou travestis, lesquels sont plutôt flamboyants et beaux gosses à Sydney (les "himbos", Alix, nous y re-voilà).
D'ailleurs, en parlant de "trannies", sachez que le show qui a gagné le plus de prix cette année (l'équivalent de nos Molières), c'est la comédie musicale "Priscilla, folle du désert", inspirée du film du même nom. Nous avons été voir le spectacle avec Jean et d'autres amis. Une tuerie!! Une bouffée d'air frais, une cure de vitamines, un rail de coke sans la coke, des costumes totalement déjantés, une bande-son à faire danser Claude et Bernadette Chirac jusqu'au bout de la nuit... C'était vraiment top!! Malheureusement, "Priscilla" part en tournée à travers l'Australie donc c'est trop tard pour ceux qui nous rendront visite cette année...
La bonne nouvelle, c'est qu'une autre comédie musicale devrait cartonner cet été à Sydney. C'est Billy Elliot, tiré du film éponyme, l'histoire d'un jeune danseur anglais dans une ville minière et des difficultés qu'il a à faire accepter sa passion dans un milieu traditionnellement très macho. Musique et paroles d'Elton John, excusez du peu. Apparemment, ça va être vraiment top, les jeunes danseurs / chanteurs Australiens qui ont été "castés" pour le rôle-titre sont vraiment bluffants!
Alix, ma cocotte, qu'est-ce que je te disais? Un stage sous nos latitudes s'impose, nulle part ailleurs qu'à Sydney les frontières entre féminin et masculin ne sont discutées avec une telle ouverture d'esprit... et fluidité de vocabulaire.
20:45 dans Vie Quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Bob Killen, 70 ans, est l'un des personnages emblématiques de Balmain (prononcez bal-maine), un quartier de Sydney super sympa, de l'autre côté de l'Anzac Bridge. Ces dernières années, Balmain est devenu un quartier assez bobo, un peu l'équivalent de Bastille ou du 12ème arrondissement. Un esprit très village, alors qu'on est à 10 minutes du centre de Sydney, des super petits cafés le long de la rue principale, Darling Street, parmi les meilleurs fromageries et boulangeries de Sydney (dont le légendaire "Victoire", tenu par Myriam Cordellier, une Française), des ateliers d'artistes, des boutiques de déco pointues...
Depuis 27 ans, Bob Killen tient une quicaillerie sur Darling Street, et depuis 27 ans, tous les matins, à l'aube, Bob place un tableau noir devant sa vitrine, avec sa "phrase du jour" écrite à la craie. Un condensé de philosophie de comptoir, de sagesse populaire et d'humour anglo-saxon. Une véritable institution dans le quartier. Tous les matins, les habitants de Balmain qui bossent dans la city et passent devant la quincaillerie de Bob pour attraper leur ferry ou leur bus guettent sa phrase du jour, comme les plus carthésiens d'entre nous guettent secrètement leur horoscope chaque matin, dans la salle de bains, en se lavant les dents sur fond de France Info, Skyrock ou d'Europe 1.
Bob puise son inspiration en écoutant les conversations des inconnus au pub du coin, aux terrasses des cafés, dans la rue. Il lit aussi les journaux et s'inspire de l'actualité ou de la météo du jour. Par exemple, le jour où les journaux australiens annonçaient le vote d'une nouvelle loi interdisant de fumer dans les pubs et les bars, on pouvait lire la phrase suivante sur l'écriteau de Bob: "Un homme trouve autant de récomfort dans un bon cigare qu'une femme dans une bonne crise de larmes."
Un jour, à court d'inspiration, Bob a écrit à la craie ces quelques mots sous forme de boutade: "Désolé, plus de craie." Le matin suivant, plus de cinquante personnes sont venues lui offrir des boîtes de craie toutes neuves! Depuis, Bob n'a plus d'excuse et est au rendez-vous tous les matins. Un peu l'enfant spirituel de Platon et de Madame Soleil, j'ai envie de dire...
21:48 dans Vie Quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Ce soir, va savoir pourquoi, Marcel, mon retour du boulot à pied a été un pur moment de bonheur. La perspective d'un week-end de 3 jours après une dure semaine, peut-être, le retour de l'été, je sais pas...
Toujours est-il que pendant 1/4 d'heure, le temps qu'il me faut pour rentrer du bureau à la maison, j'avais le coeur léger, l'humeur guillerette, la jambe svelte, la démarche légèrement titubante... et la tête ailleurs. Enfin, la jambe svelte, façon de parler, j'aurais du choisir un autre exemple car j'ai toujours la jambe svelte... Et que personne ne dise que j'ai aussi souvent la démarche titubante le vendredi soir, même pas mal...
Bon, retournons à nos moutons. Aujourd'hui, alors que nous ne sommes pas encore officiellement en été, nous avons eu une journée de dingue, super soleil, température dans les 28°C, dont plus de 25°C à 19h passées. Et ce soir, sur le chemin du retour, alors que je sentais l'air chaud sur mon visage (ouhhhh, je sais, ça fais un peu pub Vichy, c'est ma minute poétique), j'ai eu un moment de révélation, une piqûre de rappel: malgré les galères, la fatigue de ces dernières semaines, le stress et les longues heures au boulot etc, je me suis dit qu'au fond, c'était quand même le pied d'être à Sydney, rien que pour le plaisir d'avoir 6 mois de l'année cette sensation de l'air tiède sur le visage, le ciel bleu pétant toute la journée, les odeurs de BBQ thai dans la rue, le clap-clap des paires de tongs sur le bitume, les odeurs d'expresso dans les petits cafés, le bruissement des platanes et le ballet des travs dans Kings Cross... Le pied, quoi!
19:50 dans Vie Quotidienne | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Kon'nichi wa (bonjour), sayoonara (au revoir), arigatô (prononcer aligato) ou dômo (merci), sumimasen (pardon), hai (oui), moshimoshi (allo), keitai (portable), kirin birru (bière Kirin - la classique japonaise)...voilà à peu près les seuls mots de japonais que nous avons utilisés avec Denis et Etienne lors de notre voyage à Tokyo début Septembre 2007.
En effet, venant de Nouvelle-Zelande, de France et d'Australie, nous nous sommes retrouvés à Tokyo pour rendre visite à nos amis Pablo et Mélina (alias Mimi) qui vivent à Tokyo depuis 4 ans avant leur retour en France en Décembre (au passage, on pense très très fort à Benj qui n'a malheureusement pas pu être des nôtres...).
Objectif de nos quelques jours japonais: discuter philosophie, visiter 2 ou 3 temples par jour, suivre un stage de taille de bonzaï ou de fabrication de tongues, decouvrir le sumotori. Une vraie retraite culturelle... Non je plaisante, non pas que nous ne soyons pas intéressés par tout ça, mais c'est plutôt que nous avions envie de découvrir la vie que Pablo suit depuis 4 ans, le Tokyo au quotidien, le Tokyo underground!
Samedi 1er Septembre - 7.00 du matin, arrivée à Narita Airport. L'objectif est de se rendre à Tokyo qui est à 1h30 de l'aéroport sans se perdre car vous ne comprenez rien et on ne vous comprend pas non plus! Heureusement Mimi nous a donné les bonnes instructions, assez simples je dois dire: retirer des yens, faire de la monnaie, acheter le ticket de bus, appeler à la maison pour leur indiquer mon heure d'arrivée et c'est parti.
Je prends donc mon "Limousine Bus" en direction de Cerulean Tower Tokyu, Shibuya. Pablo me recupere là-bas 1h30 plus tard, en scooter direction de l'avenue de Omote-Sando, à côté du quartier où ils habitent, qui est aussi l’equivalent des Champs-Elysées en France (c’est l avenue ou l’on trouve toutes les grandes marques de luxe). Environ 100 000 voitures traversent cette rue chaque jour!
Apres avoir poser ma valise, nous partons nous ballader afin d'avoir un premier aperçu de Tokyo: descente d'Omote-Sando puis petite ballade dans Shibuya, le quartier préféré de Pablo, très animé le soir jusqu'à l'aube. C'est le quartier idéal pour déguster quelques Kirin, la biere locale japonaise! C'est aussi dans ce quartier que se trouve une petite statue de chien très célèbre : Hachikō, ce chien qui resta fidèle à son maitre même après le décès de celui-ci et jusqu'à sa propre mort et dont on honore la mémoire encore aujourd'hui.
Denis arrive dans l’apres-midi, puis Etienne le soir. La soirée commence par un apéritif au champagne bien entendu, avec un superbe Dom Pérignon 1998 pour célébrer la venue d'un(e) petit(e) Gularte dans quelques mois!! Nous enchainons par un super restaurant de brochettes le soir, puis par un bar underground dans lequel Etienne, déchainé, ne pourra pas s'empêcher de sabler le champagne! La soirée se poursuivra dans Shibuya au Muse, le nightclub labyrinthe aux 3000 salles, pour se terminer à 2h30 pour Denis et moi...à 6h00 pour Etienne et Pablo! Cette semaine commence bien!
Après un dimanche plutôt tranquille à se ballader entre Shibuya et Arajuku , nous partons le lundi avec Denis et Etienne, visiter le temple de Senso-ji dans le quartier de Asakusa, au Nord de Tokyo. Il s'agit du plus vieux temple de Tokyo, élevé en 645 (même si les batiments actuels, pour beaucoup reconstruits, datent en majorité de l'après-guerre).
Après plusieurs heures de marche à découvrir Tokyo, et notamment le quartier de Ginza, la journée se termine à l'Enoteca, la célèbre cave à vin découverte par Etienne et Renaud quelques années auparavant, pour une dégustation de vins de Bourgogne avec notamment un superbe Olivier Leflaive Puligny Montrachet 1er cru.
Après un excellent restaurant de brochettes, un des repères de Pablo et Mélina, la soirée est guidée par Pablo entre Shibuya, avec un Karaoké endiablé, le bar du Quest, et celui du Wall Street. Je peux vous dire qu'on s'est bien marrés!
Après un réveil difficile, nous partons, assez tardivement à Akone pour y passer la journée. Akone est une région montagneuse à 80 kms à l'Ouest de Tokyo, à côté de la mer. Le programme débute par un shabu-shabu, la fondue japonaise où l'on trempe de fines tranches de boeuf dans un bouillon de légumes (tofu, chou chinois, shiitake). Ensuite, nous enchaînons par le Tenzan Tōjigō, source d'eau chaude naturelle avec des bains en extérieur, un sauna traditionnel,...Journée détente et relaxation!
Afin de conclure cette belle et agréable journée, nous nous lançons le soir dans la préparation du banquet traditionnel: sushi de foie gras, barramundi aux morilles, tartare de boeuf de Kobe aux truffes / confits de canard, purée de pommes de terre aux truffes, salade de roquette. Ruinart Blanc de Blancs, Chateau Cantenac Brown 2004, Pinot Noir de Nouvelle-Zelande, Hennessy VSOP...un régal!
Mercredi, depart d’Etienne vers midi. Et oui ça passe vite! Une petite Kirin pour se dire au revoir, et voilà Etienne repartit pour la Nouvelle-Zélande après une escapade japonaise réussie. L'après-midi est tranquille malgré un temps pluvieux. On en profite avec Mélina et Denis pour faire un peu de shopping dans les petites rues d'Harajuku entre Shibuya et Omote-Sando. On a conclut avec Denis que si on lachait Aude et Myriam dans ces rues, ça ferait un carnage! Un paradis pour le shopping avec tout plein de petites boutiques dans lesquelles on trouve des trucs sympas et originaux.
Nous décidons le lendemain avec Denis de nous ballader dans le quartier de Jimbocho connu pour rassembler les magasins de livres d'occasions. Pour votre culture, ce quartier tient son nom d'un samouraï, Nagaharu Jimbo, qui y a vécu au 17ème siècle. Ce quartier regorge aussi de magasins de ski à tarifs dégriffés. L'après-midi ne nous permettra pas trop de nous ballader; en effet le temps pluvieux limitent les possibilités et est assez décourageant! C'est malheureusement la dernière journée et soirée de Denis avant le retour en France. L'alerte Typhon nous obligera à annuler nos plans et à rester chez Pablo et Mélina. Cela se terminera tardivement autour de quelques 10 Cane Rhum Cuba Libre!
Vendredi, départ à l'aube pour Denis. Le temps est malheureusement toujours très pluvieux. Le typhon est passé dans la nuit sans dégats. Au programme: petite journée ballade et shopping tranquille avec Mélina. Passage obligé par la boutique Shu-Uemura de Omote-Sando afin de ramener ses petits cadeaux à Myriam! Nous nous balladons ensuite dans les petites rues du quartier de Harajuku qui regorgent de petites boutiques sympas, y compris le fameux "tout à 100 yens", une vraie mine d'or!
Ma dernière soirée à Tokyo ne sera pas de tout repos, puisque dans quelques heures débute la Coupe du Monde de Rugby avec le match France - Argentine. Cela laisse le temps de découvir encore le Tokyo underground, et le quartier de Roppongi notamment, avec Pablo puisque le rendez-vous avec la communauté française est fixé à 4h00 du matin. Malgré la défaite française, cette soirée aura été une belle conclusion à mon voyage au Japon.
Samedi, dernier jour avant le retour à Sydney. Pour conclure en beauté cette belle mais fatiguante semaine, Pablo et Mélina m'invitent au sommet de l'Hotel Ana Intercontinental de Tokyo pour un grand déjeuner style Teppan-Yaki. En bref, vous avez un chef qui cuisne avec une extrême précision, devant vous sur une plancha; l'occasion de déguster le fameux boeuf japonais.
Un grand moment qui conclut bien un voyage extraordinaire d'une semaine à Tokyo!
12:57 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Hello, hello... Désolée, notre dernier message remonte à pas mal de temps. Ces dernières semaines, on a pas mal couru dans tous les sens! Bon, ici tout va bien. C'est le printemps, il fait à nouveau beau, c'est top. Dimanche dernier, nous avons passé la matinée à la plage, on va ressortir les maillots! Le truc bien c'est qu'ici, quand on ressort les maillots, c'est pour 6 mois!! Enfin, sans vouloir appuyer là où ça fait mal...
Côté santé tout va bien, même si on est un peu crevés. Jean a bien récupéré de sa semaine au Japon. Apparemment, le temps n'était pas top mais il a vraiment adoré et était super content de passer ces quelques jours chez Pablo et Mimi avec Etienne et Denis. Cerise sur le gâteau, il m'a ramené quelques cadeaux bien sympas, moi qui étais restée bien sagement à la maison, donc tout le monde est content.
On suit aussi à distance la coupe du monde de rugby. Allez les bleus!! Bon, forcément on est moins dans l'ambiance que si on était en France, mais on arrive quand même à choper quelques matches. Décalage horaire oblige, c'est un peu sportif, Jean c'est réveillé à 4h30 ce matin pour aller voir le match France / Irlande chez Antoine avec un autre pote. Heureusement que la France a gagné! Bon au pire, maintenant on a une deuxième équipe nationale à soutenir, l'Australie, un bon cheval de course!
Côté boulot, on a de quoi faire... Mes 2 dernières semaines de boulot ont été particulièrement dures, avec pas mal d'événements et de lancements en même temps. D'où des horaires de dingue. Mais bon, je suis contente car tout se passe quand même vachement mieux qu'il y a quelques mois en termes d'ambiance et d'équipe, donc c'est cool. Qui plus est, nous gagnons client sur client en ce moment, dont des trucs vraiment sympas comme le whisky Glenfiddich ou les nouveaux jeux Nintendo, donc tout roule de ce côté-là. Non sans peine, mais ça roule.
Tenez, voilà quelques photos pour vous donner un petit aperçu de mes derniers événements. Jeudi soir, nous avons organisé une soirée VIp à Melbourne pour une star de football assez connue en Australie, Nathan Brown, qui lançait sa propre marque de fringues, des tee-shirts hyper chics à $100, que des séries limitées.
Et mardi soir, nous avons organisé la soirée d'ouverture du bowling/karaoke le plus luxueux de toute l'Australie. je sais, quand on pense bowling on pense rarement à glamour... ERREUR fatale, mesdames et mesdames!! Notre bowling se trouve dans le quartier branché de King Street Wharf, sur le port de Darling Harbour, et la déco est hyper design. Exit coca et chips, je vous parle d'huîtres, de sushis, de cocktails trendy et de Dom Pérignon à la flûte... En effet, Strike Bowling Bar (www.strikebowlingbar.com.au) a un super bar à champagne avec terrasse extérieure et vue sur le port, c'est vraiment top. Nous avons eu près de 400 personnes à cette soirée, dont plein de journalistes et de beautiful people, donc mission réussie.
18:56 dans Vie Quotidienne | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
En début de semaine, j'ai été invitée à Melbourne pour le boulot et ce petit périple m'a bien changé les idées. Dieu sait que j'en avais besoin! Non seulement l'événement était à mourir de rire (c'était la finale nationale des concours de coiffeurs pour l'état du Victoria, à mi-chemin entre HairSpray et Edouard aux Mains d'Argent, la vraie rigolade). Mais en plus, l'hôtel dans lequel nous avons passé la nuit était un super "boutique-hôtel" qui m'avait tapé dans l'oeil depuis super longtemps... et que je n'aurais pas eu les moyens de m'offrir en temps normal.
L'hôtel LINDRUM est l'un des plus courus de Melbourne. C'est un hôtel super design, avec assez peu de chambres (une cinquantaine), et une architecture très intéressante, d'inspiration Art déco pour l'extérieur et archi-contemporain pour l'intérieur. Le bâtiment lui-même a une histoire assez originale. Construit dans les années 1900, il a abrité l'imprimerie puis les bureaux de deux grands journaux de l'époque, le "Herald" et le "Weekly Times". Puis dans les années 1970s, après le déménagement des 2 journaux, le bâtiment est devenu le club de billard le plus célèbre de tout Melbourne, le "Lindrum's Billiard Centre".
Pourquoi Lindrum? Hommage rendu par la propriétaire des lieux à son illustre oncle, Walter Lindrum, multi-champion du monde du billard dans les années 1930s (Walter était un peu le René Lacoste du billard au niveau mondial).
Depuis 1999, le bâtiment est devenu l'Hôtel Lindrum, après avoir subi un gros lifting designo-architectural. Et franchement, c'est bien réussi. L'hôtel est super agréable, situé en plein centre de la ville (dans Flinders Street), la déco est top et le service vraiment sympa, avec des petits clins d'oeil comme le menu à oreillers (rahhhh... on peut choisir entre 4 ou 5 sortes d'oreillers, de différentes matières et fermetés) et la super sélection de CD et DVD que l'on peut se faire prêter par le room-service pour prendre son bain avec style. Top!!
Hotel Lindrum: www.hotellindrum.com.au
21:16 dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | TrackBack (0)
Chaque jour, j'adore un peu plus cette capacité qu'a la langue anglaise à inventer des mots et faire des remix entre plusieurs mots, au gré des envies et des contextes.
Le dernier mot en date que j'ai appris et que j'adore? "Floordrobe", une contraction de "floor" (sol) et de "wardrobe" (garde-robe, penderie). "Floordrobe", ça désigne l'état de bordel de votre chambre le matin avant d'aller au boulot (ou l'état de votre chambre tout court, quand vous avez une légère tendance désordro-bordélique), quand vous avez essayé plein de fringues avant de choisir la bonne tenue, et que la quasi-intégralité de votre placard dégouline mi-sur le lit, mi-sur le sol. Littéralement, ça veut dire votre penderie par terre, non plus votre garde-robe mais votre "parterrobe".
J'adore, c'est vraiment bien trouvé!! Allez-y, combien parmi vous ne se reconnaissent pas dans cette expression? Et pas de mensonges, Anne, Alex, Cricri, levez la main avec moi!
20:51 dans ABCdaire australien | Lien permanent | Commentaires (2) | TrackBack (0)
Vous visualisez la scène finale d'Apocalypse Now, avec les nuées d'hélicoptères volant à basse altitude et le bruit des rotors à vous faire exploser les tympans?
C'est à peu de choses près la scène que j'ai sous les yeux ce soir - et je ne vous parle pas de mon écran plasma mais de mon balcon... Il y a exactement 30 minutes, Air Force One s'est posé à l'aéroport de Sydney, avec à son bord George W Bush... et sa délégation de plus de 1000 personnes venues tout spécialement "Down Under" pour le sommet de l'APEC (le sommet économique Asie-Pacifique). Depuis que "W" est là, je ne vous mens pas, il y a environ 20 hélicos qui suivent le convoi exceptionnel de 30 véhicules blindés qui va de l'aéroport au centre ville. L'armée australienne, les chaînes de TV, les services secrets américains, chacun y va de son hélico, ce soir. Ca doit être un truc culturel: dans certains pays, on accueille les hôtes officiels au son de la fanfare ou avec un collier de fleurs de tiaré. Dans d'autres, on fait un concours de qui à le plus gros hélico. Ou alors c'est truc de mecs??...
En même temps, il faut quand même comprendre que le sommet de l'APEC est quasiment l'événement de l'année à Sydney. 21 pays représentés, des chefs d'Etat à va l'vau l'eau, de George W Bush au président chinois Hu Jintao en passant par Vladimir Poutine. Que des cibles stratégiques, un vrai scénario de film catastrophe hollywoodien, pour qui a l'imagination un peu fertile. Je ne sais pas si les médias français en parlent beaucoup, mais ici le sujet occupe la quasi-totale attention des médias, des services de sécurité et de l'opinion publique depuis plusieurs semaines. Pas d'un point de vue politique (disons que le passe-temps favori des Australiens n'est pas de lire "Géo-politique Hebdo"...) mais d'un point de vue pratique.
En effet, le centre-ville va être littéralement fermé au public pendant toute la semaine. Plusieurs dizaines de milliers de policiers ont été déployés, des barricades érigées dans les rues pour empêcher les passants d'accéder aux zones interdites, les poubelles sont temporairement scellées par du scotch à carreaux (le sketch de Gad Elmaleh sur le scotch nanti-terroriste dans le TGv n'est pas loin!!), les ferrys vont rester à quai, certains axes routiers clés vont être entièrement fermés au public pour permettre aux délégations officielles de se déplacer, plusieurs gares et stations de métro sont fermées et les bus vont galérer. Donc autant vous dire que c'est le bordel! Les gens qui travaillent dans le centre mettent plusieurs heures pour aller au bureau... A tel point que le gouvernement a octroyé un jour férié surprise à toutes les sociétés basées dans le centre-ville, encourageant tous les habitants de Sydney à aller passer le week-end à la campagne, histoire de ne pas trop déranger et d'aller voir ailleurs si j'y suis.
Et pendant ce temps-là, dans la "ville close" réservée aux délégués officiels, laissez-moi vous dire qu'on ne va pas s'ennuyer. Ca fait plusieurs mois que les grands hôtels qui se partagent les délégations officielles se mettent en quatre pour renflouer leurs stocks de champagne, de cognac, de cigares, de bons vins... et de jolies filles. Forcément, c'est bonne pioche pour l'hôtel qui accueille la délégation russe, qui devrait y laisser quelques roubles au passage!
23:49 dans Actus / à la Une des journaux | Lien permanent | Commentaires (6) | TrackBack (0)
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