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Bon, notre appart n'est pas encore super meuble (par exemple nous n'avons encore ni table ni chaises!) mais comme certains d'entre vous nous ont demande des photos de l'appart pour savoir dans quoi nous vivons, nous en avons mis une petite dizaine dans l'album photo ci-contre.
Alors la, pour le coup, c'est un mot que vous DEVEZ connaitre a tout prix avant de debarquer en Australie. C'est comme ne pas suivre la Star Ac' en plein mois de novembre, c'est un truc qui pardonne pas en societe et dans les diners mondains. Carton Rouge direct, vous etes exclu d'office de toutes les blagues lancees pendant le diner. En l'occurrence, vous entendrez parler des POMs a la tele, au pub en buvant des coups, en regardant du sport a la TV et meme en regardant les campagne de pub sur cette meme TV, entre deux mi-temps, alors preparez vos anti-seches.
Pour commencer, sachez que les POMs n'ont absolument rien a voir avec ce fruit charnu et acidule, plebiscite par notre cher President... Et si reference a un fruit il y a, elle est toute autre. En effet, POM c'est le debut du mot anglais "Pomegranate" (la grenade, en francais). Ce fruit rouge dont on est issue la grenadine. Mais POMs, c'est egalement un acronyme pour Prisoners Of his Majesty, reference aux bagnards anglais envoyes en exil en Australie par la couronne britannique, il y a de cela plus de deux siecles.
Resultat des courses? POMs est l'argot australien pour designer les Anglais, ces freres ennemis de toujours. Double et subtile allusion au fait que les Anglais sont 1) devergondes, vivant dans le caniveau, pourvoyeurs de bagnards et de prostituees et 2) que leur peau est si blanche qu'elle se pare d'une ridicule nuance rouge ecrevisse / rouge grenadine sous l'implacable soleil australien. Vous l'aurez compris, entre les Anglais et les Australiens, c'est l'amour fou. A peu de choses pres, c'est du meme niveau que l'OM et le PSG ou que la France et l'Italie depuis la finale de la Coupe du Monde...
Juste un post rapide pour vous inviter a lire ce super dossier realise par le magazine TIME sur ce fameux concept sur toutes les levres depuis un bon bout de temps, le Web 2.0. Tous les ans, a Noel, la magazine americain TIME sort un numero special sur une personnalite publique elue "Person of the Year". Par exemple, en 2005, c'etait Bono de U2 et Bill & Melinda Gates, en 2004, George W. Bush (yeurk!) et en 2001 c'etait Rudy Giuliani, le maire de New-York.
Cette annee, pour la premiere fois, et le concept est assez revelateur, la "Person of the Year" est.... vous et moi, monsieur et madame tout le monde qui se saisissent des nouvelles regles du jeu d'Internet pour communiquer differemment (grace a Google, YouTube, Ebay, Linkedin, MySpace, Flickr, etc...). Lisez vraiment ce dossier, il resume la situation de facon tres claire et tres didactique, et dresse le portrait de 15 web-citoyens emblematiques de cette nouvelle generation.
Vous saurez tout sur Lee Kelley (soldat-reporter US sur le front irakien), Tila Tequila (LA pin-up / star absolue de MySpace), Ali Khurshid (un jeune photographe pakistanais qui veut montrer au monde entier une autre facette de son pays), ou encore Harriett Klausner (qui detient le record mondial de critiques de bouquins sur Amazon).
Nous profitons de la trêve des confiseurs pour vous souhaiter un Joyeux Noël, une Bonne Année par avance et, tant qu'on y est, un bon anniv et de joyeuses Paques! Le temps que nos cartes de voeux arrivent en France, ça sera déjà la Fête des Mères...
Ici, nous avons passé un réveillon de Noël très sympa, autour d'une très bonne bouffe avec des amis français, je vous invite à aller jeter un coup d'oeil sur notre album photo à droite, on a mis PLEIN de photos! Nous étions un peu les seuls à fêter Noël le 24 décembre car, pour info, les Australiens ne fêtent pas Noël le 24 mais le 25 à midi, ils font un énoooorme déjeuner de famille qui dure toute la journée. Néanmoins, je dois vous avouer que ce réveillon était un peu particulier, on n'a pas vraiment eu l'impression de fêter Noël... Petite explication en 5 points:
1) Vous nous manquez beaucoup! Noël sans sa famille, sans ses frères et soeurs, c'est tristounet... C'est l'automne sans les feuilles mortes, la dinde sans les marrons, Véronique sans Davina, Bataille sans Fontaine...
2) On n'a même pas fait de sapin de Noël, on s'y est pris comme des pieds... Une hérésie! L'année prochaine, on fera rapatrier de France les boules de Noël de compèt que j'ai amassées au fil des ans, elles m'ont coûté un bras, c'est un peu mon fonds de pension à moi.
3) Ici, ça manque de neige! J'ai essayé la luge sur sac poubelle dans le sable, ça le fait pas trop. Non pas qu'on se plaigne, notez bien, nous sommes très contents de passer Noël en maillot de bain. C'est juste que Noël y perd un peu de sa féérie. Le Père Noël dépose les cadeaux sous le barbecue au lieu de se faufiler par la cheminée, c'est un autre style. Et question menu, idem, tout est transposé en version estivale. Donc ici, le top du top n'est pas la table de Noël version Gstaad mais version île de Ré, coquillages et crustacés.
4) Les "Best of"des Guignols et du Zapping de Canal +, comment on fait pour occuper les lendemains de réveillon sans ça?!
5) Par contre, question vitrines de Noël, il faut reconnaître que Sydney est au niveau. David Jones, l'équivalent local des Galeries Lafayette ou du Bon Marché, a installé depuis un mois ses vitrines de Noël pour les enfants, avec marionnettes, décors sympas, musique de Sinatra et toute la clique. Un bon point. Malgré tout, j'admets m'être fait piéger tous les matins en allant bosser. En effet, lorsque l'on va au bureau en plein été, en tongs et lunettes de soleil, un peu encore dans le gaz, ça surprend toujours de se faire hurler "Jingle Bells" au mégaphone à 9h du mat par des marionnettes habillées en lutins...
Hier après-midi, je finissais mon shopping de Noël, entre deux démissions vite fait bien fait, et j'ai eu tout loisir d'observer le Top-10 des ventes dans les grands magasins de Sydney pour les cadeaux de Noël. Premier constat : l'industrie du livre de cuisine se porte TRES, TRES bien, avec pas moins de 3 livres de recettes dans le Top 10 des cadeaux de Noël, tous produits confondus. Deuxième constat : ici, ils ont tout compris car ce qui fait vendre ces livres comme des petits pains, ce n'est pas tant l'originalité des recettes que la "beaugossitude" des chefs, pour reprendre une expression chère à Gad Elmaleh. Mesdames et mesdames, les chefs australiens sont des bombes!!! Un peu rebelles, super physique (le surf ça conserve), hyper décontracte, voire le crâne rasé, un peu boxeur... Tu m'étonnes que ça donne envie d'aller au resto plus souvent et d'avoir son livre de cuisine sur sa table de chevet!
En guise de hors d'oeuvre, voici quelques exemples de chefs beaux gosses qui cartonnent avec leurs restos et leurs livres de cuisine: Bill Granger, Martin Boetz et Matt Moran, allez voir mon album photo ci-contre. A quand le calendrier Pirelli des chefs australiens?
Bill Granger chez Bill's : 433 Liverpool Street, Darlinghurst, Sydney
Martin Boetz chez Longrain: 85 Commonwealth Street, Surry Hills, Sydney
Matt Moran chez ARIA: 1 Macquarie Street, East Circular Quay, Sydney
Mea culpa, ça fait un petit bout de temps que je n'ai pas donné de nouvelles du front... "Long time no hear", comme on dit ici. En fait, la semaine dernière a été plutôt crevante pour nous deux, avec Jean qui a commencé son nouveau boulot et moi qui étais en train de quitter le mien... Et oui, depuis une dizaine de jours, mon boulot tout nouveau tout beau penche davantage du côté de la citrouille que de celui du carrosse. J'essaierai de vous faire un point détaillé sur le sujet d'ici la fin de la semaine, mais c'est pas évident, c'est comme commenter les championnats du monde de ping-pong à la télé, ça bouge trop vite, difficile de suivre. Un jour je démissionne, le lendemain je suis de retour, le jour d'après ils n'ont toujours rien compris et je re-démissionne... Je vis un peu la saison 12 de Dallas, en ce moment.
Néanmoins, nous tenions à faire ressortir un point extrêmement positif dans tout ça: même quand on a des semaines un peu denses, les week-ends sont tellements cool ici qu'ils balaient toute morosité sur leur passage! Un coup de bus ou de voiture et hop, on est à la plage, on se baigne/surf, on se fait un petit pique-nique, ce genre de frivolités impensables dans mon ancienne vie de parisienne un poil esclave (consentante) du boulot. Dans Sydney même, je crois qu'il doit y avoir environ une soixantaine de plages, un truc comme ça. Dimanche dernier, par exemple, on a passé la journée à pique-niquer et bronzouiller sur la plage de Watson Bay avec des amis (cf l'album photo ci-joint), c'était super sympa. Du coup, tous les week-ends, vous avez l'impression d'être en vacances et vous déconnectez complètement du boulot. C'est TROP bon!! Et on a beau chercher partout quelques vestiges de stress pur et dur, chez nous ou chez les gens qui nous entourent, on ne trouve pas. Sydney, c'est certes plus cher que le Lexomil, mais alors c'est tellement plus efficace!
Hier, lundi 11 décembre, fut une journée pleine d'émotions pour nous, l'occasion de s'offrir une double dose de champagne... Pour commencer, c'était l'anniversaire de ma maman chérie. Donc HAPPY BIRTHDAY to you!!! Et puis surtout, la super bonne nouvelle du jour, c'est que Jean a trouvé un boulot génial. Il rejoint dès mercredi Moët-Hennessy Australia pour travailler sur toutes les marques du groupe (le cognac, les champagnes, les vins et les spiritueux), notamment auprès des hôtels et des palaces. Donc ca y est, nous sommes définitivement bien installés à Sydney, première mission accomplie!
Voilà une autre bonne adresse de resto, dans le quartier historique de Sydney, "The Rocks". Très bonne viande, carte des vins sympa et décor super design créé par l'architecte Michael McCann, à qui l'on doit d'autres très beaux restos dans Sydney. On a passé une très bonne soirée à Pony Dining lorsque Etienne et Renaud étaient de passage!
Pony Dining - The Rocks Center - Corner Argyle St and Kendall Lane - Sydney
Ce mois-ci, impossible d'y échapper, pas un magazine australien sans une page de conseils sur les meilleures idées de "Kris Kringle pressies". Mhhh... C'est quoi, Kris Kringle, un nouveau groupe de rap US façon "Kris Kross", ce groupe formé par deux ados et qui a fait un carton dans les années 90's?
Et les fameux "pressies"? J'ai beau me débrouiller en anglais, je ne voyais pas pas. La seule chose qui me venait en tête, c'était la célèbre rengaine "my precious" sussurée par le peu ragoûtant Gollum dans Le Seigneur des Anneaux. Yeurk... En fait, je n'y étais pas, mais alors pas du tout. Ici, "pressies" c'est l'argot pour dire "presents" (des "cadeaux" an anglais). Et après avoir google-isé Kris Kringle, j'ai découvert qu'il s'agissait d'un dérivé germanique de Saint-Nicolas, alias Santa Claus, et qu'en Australie, la tradition des "Kris Kringle pressies" à Noël était un incontournable.
A quoi ça sert, me direz-vous? Ici, toutes les sociétés organisent pour leurs employés une soirée de Noël. Imaginez le hold-up pour votre portefeuille si chacun devait faire un cadeau à chaque collègue... De la même façon, pour le réveillon de Noël, les Australiens sont souvent invités dans leur belle-famille et confrontés à ce casse-tête existentiel : faut-il prévoir un cadeau pour tous les membres de la famille adverse, de la tante Priscillia au neveu Robbie? La solution magique australienne, la formule miracle qui fait partir toutes les taches, c'est le cadeau "Kris Kringle". Le principe? On dit que chaque invité ne recevra qu'un seul cadeau, pas cher mais sympa, acheté par un autre invité désigné au hasard. Par exemple, à ce fameux réveillon de Noël dans la belle-famille, on décide d'un commun accord que vous serez le Kris Kringle de l'oncle Alfred, qui lui-même sera le Kris Kringle du petit Billy.
Autre exemple, pour la Christmas Party de mon boulot, on a mis les noms de tout le monde dans un chapeau et chacun a pioché le nom d'un collègue, à qui il devra offrir un cadeau d'une valeur de 10$ environ. Moi, j'ai été désignée Kris Kringle d'une certaine Monique, une Australienne. C'est pas gagné, je ne lui ai jamais parlé... Pfiou, la pression! Heureusement, grâce aux suggestions glamour du "Marie-Claire" australien, je devrais m'en sortir indemne et trouver une bonne idée de cadeau pas cher et sympa, susceptible de plaire à une inconnue!
Subitement, ça m'a pris ce week-end, j'ai eu envie de créer une nouvelle rubrique avec nos bonnes adresses pour sortir, dîner, boire un verre, prendre un petit café au soleil... ou simplement pour partager avec vous les adresses des hôtels vraiment hallucinants de la région, où nous adorerions aller mais où vraisemblablement nous n'aurons jamais les moyens de séjourner!
L'un de nos coups de coeurs du week-end dernier, passé en compagnie de Renaud (venu de France pour le boulot) et de Etienne (venu de Nouvelle-Zélande pour le boulot aussi), c'est le Kirketon Dining Room & Bar. Situé dans le quartier très sympa de Darlinghurst, à 5mn de la maison, ce bar d'hôtel a une carte des cocktails et une carte des champagne HALLUCINANTE!!
Le décor est aussi beau (dans des tons bruns / noir / chocolat foncé) que les beautiful people que nous y avons croisés samedi soir. Et quant au restaurant, pour finir, il est tenu par un jeune chef français un peu funky, Jocelyn Rivière, dans un esprit bistrot parisien chic... et cher. En un mot, courez y boire un verre! Enfin, on le fera pour vous et on prendra une photo de vore drink préféré!
Kirketon Dining Room & Bar - 229 Darlinghurst Road - Darlinghurst 2010 Sydney
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